Le train de haïku vise à retenir le visiteur en Provence
au mois d'août
Dans le jardin ZEN d'Hervé COLARD
Ecrire des haïkus
Ecrire pour dire le presque rien, l’expérience modeste, l’instant fugace, la fleur qui se flétrit, le ciel qui se couvre, l’escargot qui traîne sa coquille sous la pluie, écrire pour dire le temps qui passe – MAIS avec légèreté.
Ecrire avec des mots pleins de tous les temps, des mots qui répondent aux saisons et aux fluctuations des états d’âme – MAIS avec humour.
Parler de ces petites choses qui ouvrent tout à coup sur l’infini, parler pour chercher notre place dans l’univers – MAIS avec tact.
Rédiger sans effet de style, sans imagerie poétique – MAIS dans une forme millimétrée – cinq, sept puis cinq pieds rien de plus.
Dans un souffle.
Ecrire pour dire le presque rien, l’expérience modeste, l’instant fugace, la fleur qui se flétrit, le ciel qui se couvre, l’escargot qui traîne sa coquille sous la pluie, écrire pour dire le temps qui passe – MAIS avec légèreté.
Ecrire avec des mots pleins de tous les temps, des mots qui répondent aux saisons et aux fluctuations des états d’âme – MAIS avec humour.
Parler de ces petites choses qui ouvrent tout à coup sur l’infini, parler pour chercher notre place dans l’univers – MAIS avec tact.
Rédiger sans effet de style, sans imagerie poétique – MAIS dans une forme millimétrée – cinq, sept puis cinq pieds rien de plus.
Dans un souffle.
Puisqu’il le faut
entraînons-nous à mourir
à l’ombre des fleurs
Kobayashi Issa (trad. C.Atlan et Z.Bianu)
Hervé Colard écrit occasionnellement des haïkus
peint parfois
et vit à Aix en Provence
entraînons-nous à mourir
à l’ombre des fleurs
Kobayashi Issa (trad. C.Atlan et Z.Bianu)
Hervé Colard écrit occasionnellement des haïkus
peint parfois
et vit à Aix en Provence